Plongée vers l'avant, la chaise décolle et mes doigts collent aux touches.

Je suis si triste je suis si triste je suis si triste je suis si triste je suis si triste bordel que je suis triste.
Je te crache a la gueule vieille morue informe !
Je te crache a la gueule à toi et a toute ta clique de claques qui se perdent. Je me perds !
Je ne sais pas écrire, je ne sais même pas aimer. Tout ce que je sais faire c'est dire ce que je ne sais pas faire.
Tout ce que je sais faire c'est jalouser les autres, leur envier leur talent, leur envier ce que je n'est pas.
Je n'ai rien a quoi me raccrocher !
Pas une femme, un talent particulier. Je ne suis même pas bon au lacrimal.
J'ai cette foutue tristesse sans aucune compréhension et ce trait de caractère à ne pas diviniser sa peine.
Je ne veux croire en rien, non en strictement rien. Et ca me pourrit toute ma vie.
Je ne peux pas me raccrocher en quoi que ce soit puisque je ne veux croire en rien.
C'est tellement facile de croire.
C'est tellement facile de faire un choix.
De la difficulté de rester dans l'ignorance.
Je ne crois pas au travail, je ne crois aucunement en sa valeur. Je ne crois pas en l'amour. Je ne crois pas en dieux et déesses. Je ne crois pas en la magie ni au paranormal. Je ne crois pas au mythe. Je pensais croire en la liberté. Je me suis trompé.
Je ne crois surtout pas en la société moderne.
J'ai la nausée, si vous saviez comme je ressent ce mot. Comme je le sens vivre en moi, comme il est lourd de sens. La nausée c'est une envie de vomir mentale.
La prof de français me pose des questions auxquelles je ne peux pas répondre. Une force me dépasse totalement. Comment j'ai trouvé ce livre ? Bordel je n'en sais rien. Qu'est ce que j'en sais moi ? Je ne me suis même pas posé la question. Tout cela est tellement superficiel. Mme Erre gente diaphane veuillez prendre la porte de mon inconscient et allez mourir ailleurs. Drôle d'idée que celle de pervertir mon intérieur intérieur.
J'ai beau ne pas vouloir sacraliser les choses, je finis toujours par le faire. Le plus souvent par convenance. Pour plaire, m'adapter. C'est vraiment la dernière des idées à avoir. La dernière des choses à faire.

Je veux lui plaire. Je crois que je veux lui plaire. Je veux qu'elle me sourie et je veux trouver quoi lui dire. Et après tout j'ai bien envie de la toucher. C'est un autre sujet non ?

Merci de lire.
C'est courageux de votre part, je vous jure. Je voudrais écrire plus mais c'est suffisament indigeste comme ca sans pour autant que j'en rajoute.
Et merde...

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!!!!
PFFFFFFFFFFFFFFFFIUuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ! Pour vous figurer mon impression imaginez le bruit d'un homme qui souffle de toute ses forces dans une trompette et qui obtient un sifflement maladif aigu, presque comme en sourdine qui le vide de toutes ses forces. Imaginez le bordel de merde mais imaginez le pourquoi vous ne le faites pas ! Pourquoi !!!!!!!!
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
AAAAAAAAAAAAAAAAH
J'ai beau me forcer a pleuer ces putains de larmes restent derrière, derrière ma paroie fractale. Je fais des grimaces comme si jallais vomir ou pleurer a la fois peut être je ne asi pas ou plus ou peut importe.
Je vous aime et je vous hait. Je l'aime ? Foutre de merde.
Voilà je suis appaisé. Je vous emmerde. Bonne nuit.

Musique du moment : Subzero - Nuspirit Helsinki, du jazz moderne, c'est éthéré ca me plait et puis un point c'est tout.